Cette équipe pluridisciplinaire mêle physiciens, électroniciens, informaticiens, chimistes, et médecins pour développer de nouveaux moyens diagnostiques et thérapeutiques faisant appel aux nanotechnologies, à l’Internet of Things (IoT) et à l’intelligence artificielle (IA).

De la nanoparticule au nanovecteur, la nanomédecine permet d’intervenir au niveau des cellules elles-mêmes, une perspective rare et prometteuse pour le traitement de certaines maladies rares et des cancers. L’équipe s’intéresse aussi bien au cancer du foie, qu’à la maladie d’Alzheimer ou au Sars-Cov2. Elle utilise des nanoparticules fonctionnalisées pour mieux cibler à la fois le diagnostic et mieux soigner. L’utilisation de fonctions naturelles greffées chimiquement à leur surface nous permet de repérer les cellules malades, tandis que les propriétés intrinsèques de la nanoparticule nous permettent de les détruire ou de délivrer des médicaments. Ces médicaments peuvent être connus ou bien complètement construits (drug design) pour être actifs grâce à nos outils de simulations moléculaires. Ainsi le docking moléculaire, couplé à l’IA nous donne une gamme de cible moléculaire à envisager dans le combat de maladies jusqu’à présent intraitables.

L’Internet of Things (IoT) est un outil à usage multiple qui reste principalement utilisé au laboratoire pour détecter grâce à des réseaux de capteurs. Plusieurs projets sont basés sur nos outils et ont permis de mettre en place des démonstrateurs, actuellement en phase de test, pour le contrôle et la prévention des chutes des personnes âgées. D’autres projets, couplant IoT et IA, sont développés activement au sein de l’équipe.

Enfin, l’axe transversal IA est au cœur des préoccupations de l’équipe 3. Nos chercheurs utilisent et développent des outils de l’IA afin d’organiser les systèmes de santé dans différents secteurs regroupant les urgences hospitalières, publiques ou privées, les services hospitaliers ou encore le SAMU.